Il ne faudra pas confondre la névralgie d’Arnold avec une migraine vraie, qui se caractérise par des crises douloureuse parfois d’une extrême violence, et qui typiquement est une douleur siégeant dans la moitié du crâne (hémicranie), souvent précédée par des scintillements visuels ou des fourmillements du visage.
La douleur migraineuse une fois installée, est comme un étau, accompagné de pulsations de plus en plus violentes au cours de la journée et est aggravée par le moindre effort. L’intolérance au bruit et à la lumière (photophobie), les nausées, voire les vomissements, rendent la crise insupportable.
La névralgie d’Arnold
Il s’agitd’une fausse migraine. Elle entre dans le cadre plus général des « céphalées de tension ».
Cette pathologie découle de l’irritation mécanique d’un nerf émanant d’un espace inter-vertébral situé dans la région cervicale haute. Il s’agit le plus souvent du nerf d’Arnold lui-même ou d’un autre nerf qui est issu des étages cervicaux contigus. La douleur se manifeste d’un seul côté de la tête et irradie volontiers d’arrière en avant, passant au-dessus du crâne, de l’occipital jusqu’à l’œil, qui semble comme tiré en arrière vers l’intérieur de l’orbite.
Cette douleur ne bat pas dans la tête comme celle d’une migraine vraie. Elle résulte de contractures des muscles de la nuque qui finissent par limiter le mouvement d’une articulation inter-vertébrale cervicale bien précise, en général celle qui est entre l’atlas (C1) et l’axis (C2), juste sous l’occipital.
L’examen ostéopathique permet de déceler cette dysfonction inter-vertébrale par la palpation de la nuque par la pratique de tests manuels de la mobilité articulaire.
Les douleurs de la névralgie d’Arnold concernent des milliers de gens qui travaillent assis devant un écran d’ordinateur et qui ont un mode de vie trop sédentaire. Les contractures cervicales sont la conséquence de la combinaison de ces facteurs.
Le médecin-ostéopathe doit différencier les deux entités que sont migraine et névralgie d’Arnold car elles ne se traitent pas de la même manière.
L’interrogatoire du patient doit être rigoureux et l’examen clinique précis. La palpation des muscles du cou, les tests de mobilité des vertèbres, la recherche de points douloureux sur la colonne cervicale ainsi que sur le visage permettent d’orienter vers le bon traitement.
Il faut souvent des radiographies, un scanner ou une IRM de la colonne vertébrale, un examen Döppler des artères du cou chez certains patients, pour éliminer une contre-indication a certaines manipulations.
Selon les cas, des techniques ostéopathiques douces, dites fonctionnelles (ostéopathie myotensive, techniques de Jones) ou de véritables manipulations articulaires, dites structurelles, peuvent être pratiquées chez un patient bien examiné et bien informé au préalable, à qui l’on aura toujours demandé son consentement aux manipulations.
Wikipédia: la névralgie d’Arnold
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