Les techniques ostéopathiques de manipulations vertébrales et articulaires des membres obéissent à des règles strictes de diagnostic et d’exécution.
Le médecin-ostéopathe doit d’abord déterminer si les caractéristiques cliniques de la douleur constituent une bonne indication aux manipulations et surtout s’il n’existe pas de contre-indication, ce qui nécessite un diagnostic médical préalable.
Manipulations vertébrales et articulaires
Dans un second temps, le médecin-ostéopathe affine son diagnostic par une palpation dynamique très douce et très précise des tissus musculaires et articulaires, ce qui lui permet de déterminer le type exact de dysfonction mécanique en présence.
Le traitement ostéopathique commence toujours par des techniques douces de mobilisations et d’étirements des « tissus mous » situés autour de l’articulation à traiter, voire de tout le dos. Mise au point par J.M. Littlejohn, cette étape essentielle, appelée « traitement général ostéopathique » est parfois suffisante au traitement.
Ensuite, le praticien choisit la technique de manipulation qu’il considère comme la mieux adaptée pour son patient: il peut utiliser une manipulation dite « structurelle »: c’est un ajustement articulaire qui s’accompagne d’un bruit de craquement, appelé « thrust ».
Dans d’autres cas, il choisit une technique dite « myotensive » ou encore « fonctionnelle ». Il s’agit de méthodes plus douces qui ont le même but: la rétablissement, la normalisation de la mobilité articulaire, mais qui ne produisent pas de craquement articulaire. Le médecin-ostéopathe doit maîtriser l’ensemble de ces techniques.
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