L’entorse de cheville
Elle concerne presque toujours un homme jeune ou d’âge mûr. Après 60 ans, la fracture de la malléole externe devient plus fréquente que l’entorse. Il faut donc se méfier des diagnostics trop rapides. La radiographie fera la différence.
Il faudra toujours rechercher un ou plusieurs épisodes analogues antérieurs, en raison de la fréquence de l’instabilité chronique de cheville, qui est la conséquence des entorses à répétition négligées ou mal soignées.
Douleur en 3 phases: d’abord fulgurante au moment de la torsion, puis sédation partielle ou totale, puis ensuite reprise douloureuse.
Œdème, ecchymose (œuf de pigeon)
Impotence fonctionnelle d’intensite variable.
Signes de gravité:
craquement audible lors du traumatisme,
sensation de déchirure,
sensation de liquide chaud interne,
douleur insomniante,
« œuf de pigeon » des 2 zones pré et sous-malléolaires, d’apparition précoce.
Ces signes de gravité imposent une immobilisation plus longue.
Traitement classique: contention par attelle amovible, de durée variable (8 a 21 jours), selon la gravité de l’entorse
L’efficacité de la contention est surtout liée au maintien en place de l’attelle jour et nuit, ce qui devra être précisé au blessé.
Traitement ostéopathique: il s’agit de manipulations du membre inférieur. Ce traitement trouve toute sa place à la phase secondaire cicatricielle de l’entorse, qui est marquée par la raideur articulaire de la cheville et du complexe de l’arrière-pied. Lors de cette phase, il apparait une ou plusieurs restrictions de mobilité articulaire résultant de rétractions capsulo-ligamentaires et musculaires .
L’examen du patient nécessite une évaluation faite de manière bilatérale et comparative.
Ostéopathie et réeducation fonctionnelle sont complementaires.
Référence:
ENTORSE DE CHEVILLE – APPROCHE OSTEOPATHIQUE
Dr Ivan Raduszynski
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