Médecin Ostéopathe Paris

Dr Ivan Raduszynski

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Accidents de la course à pied

course à pied

Comme tout sport, la course à pied peut causer des traumatismes, heureusement le plus souvent mineurs. Ces accidents peuvent aussi bien concerner le coureur de compétition que le coureur de loisir. Le plus souvent il s’agit de traumatismes tendino-musculaires, plus rarement articulaires ou osseux.

tendinite d'Achille

Accidents de la course à pied

 

Les tendinites les plus fréquentes touchent le tendon d’Achille, certains tendons externes du genou (syndrome de la bandelette ilio-tibiale, dit “de l’essuie-glace”) ou les ischio-jambiers, à l’attache située sous la fesse. On constate aussi des accidents musculaires, allant de la simple contracture du mollet (jumeau externe) à la déchirure ou claquage (jumeaux, ischio-jambiers…) en passant par l’élongation, qui est un stade intermédiaire.Les accidents à proprement parler articulaires concernent la cheville (entorse) ou le genou (lésions méniscales, inflammations cartilagineuses).

Certaines lésions osseuses, comme les fractures de fatigue, concernent le plus souvent les os du pied (métatarsiens) et font suite à une périostite, qui est une inflammation de la membrane qui entoure l’os due aux micro-traumatismes répétés créés par les impacts au sol et que le coureur n’a pas soigné à temps : c’est le classique « ça va passer tout seul… » aux conséquences parfois très fâcheuses. Comment limiter le phénomène? La pratique de la course à pied en “loisir” doit rester avant tout un plaisir et tout coureur devrait se laisser « écouter son corps » et adapter ses sorties et son entraînement aux réactions de celui-ci.

La pratique régulière d’étirements musculaires des membres inférieurs, surtout après la course, le respect d’une bonne hydratation, par des prises de boissons répétées surtout chez les coureurs faisant des sorties longues, supérieures à une heure, sont les mesures les plus importantes à respecter. L’utilisation d’eau minérale riche en bicarbonates limite l’accumulation d’acide lactique dans les muscles. Des chaussures de course adaptées, en bon état, changées au moins une fois par an sont essentielles. Le port de semelles orthopédiques adaptées pour la course à pied, prescrites après examen médical et bilan des chaînes musculaires, est parfois nécessaire. Il existe souvent des problèmes spécifiques liés à l’état musculaire (raideur constitutionnelle des muscles des membres inférieurs) ou articulaire (antécédents traumatiques, présence d’une fragilité des cartilages du genou, problèmes vertébraux lombaires…), ou bien d’autres facteurs de risque liés à l’état général du patient ou encore à son âge, qu’il vaut mieux prendre ne compte avec l’aide du médecin.

Le problème devient plus complexe quand le coureur pratique la course à pied en compétition. Pour cela, il augmente parfois son entraînement sans suivre la progression qui lui conviendrait, ce qui peut occasionner des blessures avant-même qu’il n’accomplisse son objectif. Les reprises d’entraînement après blessure sont aussi une phase délicate où se mêlent de manière contradictoire les exigences du coureur et les réponses de son appareil musculaire et ostéo-articulaire… C’est là que joue l’expérience du coureur ainsi que son tempérament…

La course à pied est un magnifique sport, mais comme tout autre, sa pratique ne peut se départir des limites que le corps peut imposer et que tout coureur aimerait repousser. Le médecin-ostéopathe joue à la fois le rôle d’un thérapeute, par des manipulations articulaires des membres et parfois des vertèbres et d’un médecin de prévention par des conseils d’exercice de renforcement et d’étirement musculaire.

Fédération Française d’athlétisme: le running

Pathologie liée au sport

La pratique d’une activité physique modérée et régulière est salutaire pour la santé.

Un mode de vie trop sédentaire est source de douleurs liées à une faiblesse musculaire ou à un enraidissement articulaire.

Mais une pratique sportive excessive ou inadaptée peut être source de pathologies tendineuses, musculaires ou articulaires.

Pathologie liée au sport

 

De nombreux patients connaissent des “incidents de parcours” » lors de leur pratique sportive. Les tendinites peuvent toucher de nombreuses localisations sur le corps, en fonction des gestes sportifs concernés. L’interrogatoire et l’examen clinique du patient suffisent presque toujours au diagnostic, mais parfois une échographie ou d’autres examens d’imagerie sont nécessaires. Le traitement peut nécessiter une physiothérapie adaptée ou de la mésothérapie, voire une infiltration péri-tendineuse ciblée dans les cas graves. Les autres pathologies liées au sport fréquemment rencontrées sont les épanchements, élongations, claquages, entorses, périostites, fractures de fatigue…

Pour chaque patient, une approche globale est nécessaire. Elle prend en compte notamment la posture du patient, ses appuis au sol, ses chaînes musculaires… Un traitement ostéopathique peut alors être indiqué, notamment en cas de douleurs récidivantes.

Des conseils personnalisés concernant l’entrainement, certains exercices d’étirement musculaire ou de musculation peuvent aussi être recommandés de façon spécifique.

tendinite d'épaule

L’entorse de cheville

L’entorse de cheville

Elle concerne presque toujours un homme jeune ou d’âge mûr. Après 60 ans, la fracture de la malléole externe devient plus fréquente que l’entorse. Il faut donc se méfier des diagnostics trop rapides. La radiographie fera la différence.

Il faudra toujours rechercher un ou plusieurs épisodes analogues antérieurs, en raison de la fréquence de l’instabilité chronique de cheville, qui est la conséquence des entorses à répétition négligées ou mal soignées.

Douleur en 3 phases: d’abord fulgurante au moment de la torsion, puis sédation partielle ou totale, puis ensuite reprise douloureuse.

Œdème, ecchymose (œuf de pigeon)

Impotence fonctionnelle d’intensite variable.

Signes de gravité:
 craquement audible lors du traumatisme,
 sensation de déchirure,
 sensation de liquide chaud interne,
 douleur insomniante,
 « œuf de pigeon » des 2 zones pré et sous-malléolaires, d’apparition précoce.

Ces signes de gravité imposent une immobilisation plus longue.

Traitement classique: contention par attelle amovible, de durée variable (8 a 21 jours), selon la gravité de l’entorse
L’efficacité de la contention est surtout liée au maintien en place de l’attelle jour et nuit, ce qui devra être précisé au blessé.

Traitement ostéopathique: il s’agit de manipulations du membre inférieur. Ce traitement trouve toute sa place à la phase secondaire cicatricielle de l’entorse, qui est marquée par la raideur articulaire de la cheville et du complexe de l’arrière-pied. Lors de cette phase, il apparait une ou plusieurs restrictions de mobilité articulaire résultant de rétractions capsulo-ligamentaires et musculaires .

L’examen du patient nécessite une évaluation faite de manière bilatérale et comparative.

Ostéopathie et réeducation fonctionnelle sont complementaires.

 

entorse de cheville

Référence:

ENTORSE DE CHEVILLE – APPROCHE OSTEOPATHIQUE

Dr Ivan Raduszynski

Pour lire l’article, cliquez ici

Ménisques et ostéopathie

 Ménisques du genou et ostéopathie

Le blocage du genou d’origine méniscale est un motif de consultation fréquent au cabinet du médecin-ostéopathe.

Les ménisques du genou sont des fibrocartilages. Il y en a deux dans chaque genou. Ils ont une forme de croissant dont les pointes (cornes méniscales) sont attachées au tibia et dont le corps est libre et flexible. Les ménisques ont pour rôle d’améliorer l’emboitement des surfaces cartilagineuses et l’amortissement des chocs subis par le genou.

Le blocage du genou est le symptôme le plus typique en cas d’atteinte méniscale. Dans ce cas, on peut parfois manipuler le genou pour le “débloquer”. Si la lésion anatomique est trop importante ou si une atteinte ligamentaire est associée à celle du ménisque, il existe alors une contre-indication à la manipulation. L’examen clinique permet de le déterminer. Parfois, une IRM est nécessaire.

Le blocage traumatique du ménisque interne (ou médial) constitue la cas le plus fréquemment rencontré, mais il existe également des lésions méniscales dégéneratives dont la symptomatologie est proche, et qui peuvent toucher les deux ménisques, l’interne comme l’externe.

Les techniques de traitement manuel des blocages méniscaux font partie des manipulations traditionnelles en ostéopathie. Elles permettent dans de nombreux cas d’éviter l’arthroscopie du genou, qui est un geste chirurgical.

Il faut bien préciser que la manipulation ostéopathique a pour but de corriger la restriction de mobilité due au blocage méniscal mais que la manipulation n’a pas d’action demontrée scientifiquement sur le devenir de la lésion anatomique elle-même. On peut considérer qu’il s agit d’un traitement fonctionnel du “blocage”, visant à restaurer la fonction de mobilité du genou et en particulier le déficit d’extension, eventualité la plus commune.

Ménisques et ostéopathie: BIOMECANIQUE

La compréhension du mode d’action de ces manipulations nécessite un bref rappel de la physiologie articulaire du genou.

Cette physiologie est brièvement décrite dans un article que j’ai écrit et qui est cité en référence..

Les manipulations méniscales y sont aussi décrites et photographiées.

Référence:

Pathologie méniscale: intérêt des manipulations ostéopahiques
Dr Ivan Raduszynski

Veuillez cliquer ci-dessous:

Pathologie méniscale: intérêt des manipulations ostéopathiques

ménisque et ostéopathie

Manipulation du ménisque interne.

Vidéo prise lors d’une séance de travail avec les étudiants du D.I.U. de Médecine Manuelle Ostéopathie de la Faculte de Medecine Paris 13 Bobigny

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Le tennis elbow

tennis elbow

Le tennis elbow

Les épicondylites ne sont pas toujours dues à une inflammation tendineuse, même si c’est le plus souvent le cas.

Il s’agit d’une pathologie fréquente en médecine du sport, qui concerne le tendon qui s’attache sur l’épicondyle qui est une zone osseuse située sur la partie externe du coude. Ce tendon donne naissance à plusieurs muscles qui sont à destination du poignet et de la main et dont la fonction principale est le mouvement d’extension.

Les douleurs ont classiquement pour origine la pratique du tennis ou du golf, mais cette pathologie peut aussi toucher de nombreux patients non sportifs:  bricoleurs, personnes pratiquant le jardinage ou même tout un chacun s’il passe des heures à cliquer sur la souris de  son ordinateur.

A la phase de début, le coude est d’abord sensible au toucher dans sa partie externe. La gêne se transforme ensuite en vraie douleur, qui se propage à la face externe du coude et dans l’avant-bras. Certains gestes sollicitant le coude sont particulièrement douloureux, comme les mouvements de rotation du bras ou la position bras tendu, lorsque le sujet veut attraper ou soulever un objet.

Parfois, une douleur située dans cette zone du coude n’est pas accompagnée par les signes cliniques classiques de la tendinite (signes “cardinaux”: douleur à la pression du tendon ainsi qu’à la contraction contre résistance des muscles extenseurs du poignet).

Il existe en effet plusieurs “diagnostics différentiels”, dont notamment la dysfonction mécanique de l’articulation radio-cubitale supérieure. Cette pathologie se traite par une manipulation du coude, technique ostéopathique traditionnelle pour le membre supérieur.

Les autres diagnostics différentiels sont décrits dans un article que j’ai publié dans la Lettre du Médecin Rééducateur: cliquez ici

Sur cette VIDEO, vous pourrez voir la correction ostéopathique classique pour une “tête radiale postérieure” ici en séance de révision avec les étudiants du diplôme inter-universitaire de Médecine Manuelle-Ostéopathie, Faculté de Médecine Paris 13.

Cliquer ici pour voir la vidéo

L’épaule du sportif

L’épaule du sportif

Le conflit sous-acromial du sportif est une cause fréquente de consultation en médecine du sport. Il concerne surtout les sports comportant les gestes répétitifs de l’armer du bras: tennis, volley ball, sports de lancer, etc.

Les nageurs de compétition sont également concernés.

Le 5e congrès de la Société Picarde de Médecine du Sport, qui s’est tenu à Amiens le 30 mars 2019, m’a donné léoccasion d’illustrer ce sujet. Je remercie l’oranisation pour son invitation.

Le conflit sous-acromial correspond à un frottement anormal, “impingement”, entre l’acromion et la partie supérieure de l’humérus. Le diagnostic repose sur le déclenchement de la douleur lors de certains tests dynamiques. Les tests qui sont réalisés en consultation “ferment” l’espace sous-acromial. Lorsqu’il déclenchent la douleur ils sont dits « positifs » et confirment le diagnostic. Ces tests portent le nom de leurs auteurs ; on parlera de test de Yocum, de Neer, de Jobe….
Un examen complet de l’épaule est toujours nécessaire car il peut s’y associer une limitation de la mobilité, un mauvais fonctionnement neurologique ou musculaire.

Le traitement comporte plusieurs aspects :

  • Eviter les positions de conflit se reproduit, ce qui peut conduire à interdire tous les gestes avec les bras en l’air, à un arrêt de sport, souvent mal vécu.
  • Les anti-inflammatoires, la mésothérapie et parfois 1 ou 2 infiltrations d’un corticoïde l’espace sous-acromial sont nécessaires.
  • La rééducation a pour but d’ouvrir l’espace sous-acromial afin de limiter les frottements; il s’agit d’une rééducation en décoaptation. Elle doit être indolore.
    Certains exercices d’auro-rééducationpeuvent être réalisés à la maison.
  • L’ostéopathie à un rôle essentiel à la fois sur le plan local et loco-régional.

A titre d’exemple, voici une technique ostéopathique de correction pour une dysfonction de la tête humérale en supériorité, effectuée en séance de travail avec mes étudiants à l’Université. Il s’agit d’une manipulation traditionnelle du membre supérieur.

Cette dysfonction de l’épaule est responsable de contraintes mécaniques excessives sur les tendons de la coiffe des rotateurs, source de ce conflit sous-acromial.

VIDEO

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mobilisation_rythmique_de_la_scapula